L'éducation des femmes et la planification familiale sont toutes deux essentielles pour le développement durable et méritent un soutien accru sans aucun appel aux considérations climatiques mondiales. Étant donné que les deux activités affectent la fertilité, la croissance démographique et les émissions de carbone, elles peuvent également fournir suffisamment d'avantages liés au climat pour justifier un financement supplémentaire à partir des ressources consacrées à la réduction des émissions de carbone. Cet article examine les arguments économiques en faveur d'un tel soutien. Nous constatons que les options de politique démographique sont moins coûteuses que la quasi-totalité des options proposées par Nauclér et Enkvist (2009) pour un développement énergétique sobre en carbone. Ils sont également compétitifs par rapport à la conservation des forêts et à d'autres pratiques forestières et agricoles améliorées. Nous concluons que l'éducation des femmes et la planification familiale doivent être considérées comme des candidats potentiels viables pour le soutien financier des fonds mondiaux pour le climat. Le cas de l'éducation des femmes est également renforcé par sa contribution documentée à la résilience face au changement climatique qui est déjà devenu inévitable.
Année : 2010
Source : Centre pour le développement mondial
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