La population humaine en tant que facteur dynamique de la dégradation de l'environnement
Les conséquences environnementales de l'augmentation de la taille de la population humaine sont dynamiques et non linéaires, et non passives et linéaires. Le rôle des rétroactions, des seuils et des synergies dans l'interaction de la taille de la population et de l'environnement est examiné ici, avec des exemples tirés du changement climatique, des dépôts acides, de l'utilisation des terres, de la dégradation des sols et d'autres problèmes environnementaux mondiaux et régionaux. L'idée largement admise selon laquelle la dégradation de l'environnement augmente proportionnellement à la taille de la population, en supposant une consommation fixe par habitant et des modes de production fixes, s'avère trop optimiste. En particulier, les rétroactions, les seuils et les synergies amplifient généralement le risque, entraînant une dégradation disproportionnellement plus rapide que la croissance de la taille de la population.
Année : 2017
Source : Population et Environnement